COMMENT UTILISER ?
2 décembre 2022
Le travail en hauteur est la troisième cause de mortalité au travail et d’incapacité permanente en France.
Les chutes de hauteur représentaient 70 600 accidents du travail en 2018 (source Assurance Maladie).
Le secteur du BTP est particulièrement touché, c’est pourquoi il convient de prendre toutes les mesures de sécurité pour éviter les accidents. Travail en hauteur : ce que dit la loi :
Dans l’Hexagone, toutes les interventions nécessitant des travaux en hauteur doivent être effectuées par des personnes ayant reçu une formation.
C’est l’employeur qui est responsable de la santé et de la sécurité de ses salariés. Il est donc tenu d’informer ses salariés sur les risques professionnels, et de les former afin d’assurer leur sécurité lors de l’exécution de leurs tâches sur leur lieu de travail.
Le montage et le démontage des échafaudages doit être réalisé par des travailleurs ayant reçu une formation spécifique, et ce, sous la direction d’une personne qualifiée. La formation aborde différents points :
Le travail en hauteur peut également être effectué à l’aide de plateformes élévatrices mobiles de personnes (PEMP), comme une nacelle à mât vertical, un camion nacelle ou une nacelle télescopique ou araignée.
Le Code du travail impose que seules les personnes en possession d’une autorisation de conduite délivrée par l’employeur sur la base d’une évaluation sont habilitées à conduire une PEMP. L’évaluation prend en compte :
La Caisse nationale de l’Assurance Maladie (CNAM) distingue 6 catégories de PEMP.
Un certificat d’aptitude à la conduite en sécurité (CACES®) spécifique est associé à chaque catégorie. Le CACES® permet de justifier les connaissances des opérateurs.
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Le port d’équipements de protection individuel (EPI) est lui aussi indispensable pour assurer la sécurité des opérateurs lors de travaux en hauteur : casque, gilet de signalisation haute visibilité, harnais antichute et longe.
L’employeur doit informer les salariés :
Les salariés doivent suivre une formation spécifique sur l’utilisation des EPI contre les chutes de hauteur. Cette dernière comprend :
Pour minimiser le risque de chute, il est indispensable de réaliser un suivi régulier du matériel (échafaudage, PEMP) et des EPI (harnais, longe, mousqueton).
Les vérifications des échafaudages visent à s’assurer des éléments suivants :
Les PEMP, ainsi que les plateformes suspendues et les plateformes le long du mât doivent faire l’objet d’une vérification lors de leur mise ou remise en service. Il convient de contrôler à ce moment les éléments suivants :
Une vérification plus approfondie des nacelles tous les 6 mois est également nécessaire pour s’assurer de l’état du matériel.
Les EPI doivent faire l’objet d’une attention particulière eux aussi. La vérification des équipements de protection individuelle permet de déceler les éventuelles défectuosités qui pourraient provoquer des situations dangereuses.
Les EPI doivent être stockés dans les conditions indiquées par le fabricant. Il est aussi indispensable de vérifier leur bon état et de s’assurer que les observations faites lors des vérifications ont été prises en compte.
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Pour réaliser des travaux en hauteur en sécurité, il faut savoir que :